mercredi 18 avril 2018

La Reine mère de l'ouest xiwang mu 西王母

Xiwangmu 西王母, Xi WangmuHsi Wang Mu, ou Reine-mère d’Occident, est un personnage de la mythologie chinoise antique devenu sous la dynastie Han une divinité taoïste. Elle réside dans un palais de jade situé sur le Kunlun céleste, lieu magique où pousseraient les herbes d’immortalité et les pêches de longue vie qui mûrissent tous les 3000 ou 9000 ans. Chef des immortelles, toutes les femmes aspirant à obtenir le Dao sont considérées comme ses disciples.

Noms divinsModifier

Comme toutes les divinités, elle possède de nombreuses appellations ; les plus fréquentes sont :

  • Reine-mère (王母 wangmu) ou Reine-mère aïeule (王母娘娘 wangmu niangniang), titres honorifiques donné aux grandes déesses ;
  • Mère d’or (金母 jinmu), l’ouest étant associé au métal selon la théorie des cinq éléments ; son homologue le Roi-père d’Orient devient alors le Père de bois (木公 mugong), élément associé à l’est.
  • Mère d’or du bassin de jaspe (瑤池金母 yaochi jinmu), d’après le nom du lieu où elle aurait reçu le roi Mu ;
  • Mère d’or du magnifique Occident résidant sur le Mont de la tortue (龜山西華金母 guishan xihua jinmu) ;
  • Vieille dame d’Occident (西姥 xilao) ;

Elle est associée au Roi-père d’Orient (東王公 ou 東王父) créé selon certains spécialement pour lui faire pendant. Ils sont chacun responsables des immortels de leur sexe. Selon certaines théories, ils sont aussi maîtres des souffles Yin et Yang et s’engendrent mutuellement. On lui prête parfois une messagère, sa disciple préférée, la Femme mystérieuse des neuf cieux (九天玄女 jiutianxuannu), identifiée avec qingniao (青鳥), l’oiseau à trois pattes du Livre des monts et des mers, ou avec xuanniao (玄鳥), l’"oiseau sombre" ancêtre des Yin.

D’après le Yongcheng jixianlu (墉城集仙錄), recueil de vies d’immortelles composé sous les Tang, elle serait apparue avec un corps d’oiseau et vêtue d’une peau de renard à Huangdi lors de sa bataille contre Chiyou pour lui remettre le talisman des Cinq pics. Sa messagère, la Femme mystérieuse, aurait fabriqué le char indiquant le sud qui permit à l’Empereur Jaune de guider son armée, c'est pourquoi elle est la patronne des carrossiers.

Sous le nom de Reine-mère aïeule, Xiwangmu forme parfois un couple avec l’Empereur de jade. Son anniversaire divin est le 3 du troisième mois ou le 18 du septième mois.

Dans le Livre des Han, annales officielles de la dynastie jusque l’an 9, on apprend qu’en l’an 4 de l’ère Jianping de l’empereur Aidi (-3 ou -2), une grande sécheresse sévit dans le Henan et le Shaanxi. Guidée par les oracles de Xiwangmu, la population des zones sinistrées migra jusqu’à la capitale Chang'an où on la vit danser et chanter en l’honneur de la déesse. Sous les Han son culte devient populaire et jouit d’une certaine reconnaissance officielle.

On a retrouvé sur les écrits oraculaires de la dynastie Shang le terme ximu (西母) « mère d'Occident », sans que l'on sache toutefois ce qu’il désigne. Comme il existait aussi une « mère d'Orient », on peut estimer que ces deux divinités formaient une paire contrastive. Son rapport avec Xiwangmu est ainsi douteux.

Le personnage de Xiwangmu est attesté à partir du ive siècle av. J.-C.. Elle est mise en rapport avec le roi Mu de la dynastie Zhou. Ce souverain aurait effectué une expédition militaire dans l'actuelle province du Xinjiangau xe siècle av. J.-C. contre des tribus appelées Quanrong. À cette occasion, il aurait rencontré Xiwangmu. En témoignent les Annales sur Bambou (Zhushu jinian), chroniques officielles du royaume de Wei. Elles ont été trouvées en 279 dans la tombe du roi Xiang. La période qu'elles couvrent va du règne mythique de Huangdi jusqu'à -299. Il y est écrit que « pendant la dix-septième année, le roi partit à l'Ouest vers le Kunlun, il eut une entrevue avec Xiwangmu; puis cette même année, Xiwangmu vint à la cour pour rendre hommage au roi Mu. En automne, au cours du huitième mois, le roi alla au Nord, passa les Sables Mouvants [sans doute le désert du Taklamakan] et le mont Jiyu, il attaqua les Quanrong, leur prit cinq rois; il arriva jusqu'où les oiseaux bleus muent, puis Xiwangmu le retint ». D'autres textes confirment ce lien de Xiwangmu avec les oiseaux.

Le voyage du roi Mu a été « romancé » dans la Chronique du Fils du Ciel Mu (穆天子傳 mutianzi zhuan). Selon Rémi Mathieu, qui a traduit et commenté cet ouvrage en français, il aurait été rédigé entre -400 et -350. Xiwangmu y est décrite comme une belle femme à qui le roi rend visite. Ils s’entretiennent sur une berge du lac Yao (jaspe). Lorsque Mu doit repartir vers son royaume situé à l’Est, Xiwangmu lui demande de revenir ; il promet de le faire après avoir mis son domaine en ordre.

Selon le manuel d'alchimie de maître Chonghe (cité par Robert van Gulik dans Sexuel life in ancient China), Xiwangmu est « une femme qui obtint la Voie (le dao) en nourrissant son propre yin », c'est-à-dire en ayant de nombreux rapports sexuels. Elle apprécie particulièrement les jeunes garçons

Il est encore question de Xiwangmu dans un ouvrage plus tardif, le Livre des monts et des mers (山海經 shanhaijing) entamé sous les Royaumes combattants et achevé sous les Han. Elle y apparait comme une créature rugissante d’aspect effrayant mi-humain mi-animal, aux fonctions sinistres : « Au sud de la mer occidentale, sur la rive des sables mouvants ... il y a un être portant un blason, avec des dents de tigre et une queue, il habite dans une grotte, on l’appelle Xiwangmu...il est responsable des maladies et des châtiments corporels ». D’autres passages précisent qu’elle habite sur le Mont de jade ou le mont Kunlun, lieu d'abondance ; sa queue est celle d’un léopard ; un oiseau bleu (ou noir) à trois pattes l’accompagne.

Dans le chapitre Dazongshi (大宗師) du Zhuangzi, c'est un être intemporel qui pénètre le Dao.

Dans le Huainanzi, on mentionne qu’elle détient les herbes d’immortalité qui transformèrent Chang'e en fée.

Une fiction historique, la Biographie de Han Wudi (漢武帝內傳 hanwudi neizhuan) de Ban Gu, mentionne les pêches d’immortalité, que Sun Wukong aurait dérobées dans Le Voyage en Occident (Ming).

Des historiens chinois modernes ont proposé que Xiwangmu soit la translittération d'un nom de tribu habitant à l'ouest de la Chine actuelle.

Le taoïsme lui associe parfois un Roi-père d’Orient.

Le banquet des pêches d'immortalité de xiwangmu

LES PÊCHES D’IMMORTALITÉ

Les Pêches d’Immortalité sont consommées par les immortels en raison de leur vertu mystique de conférer la longévité à tous ceux qui les mangent. Les pêches symbolisant l’immortalité (ou le désir d’une vie longue et saine) sont un symbole commun dans l’art chinois, apparaissant dans un certain nombre de fables, de peintures et d’autres formes d’art, souvent en association avec une iconographie thématique similaire, comme par exemples certaines divinités ou immortels ou d’autres symboles de longévité tels que les cerfs ou les grues.

LE BANQUET DES PÊCHES MAGIQUES

L’Empereur de Jade et sa femme Xi Wangmu (Reine Mère de l’Ouest) ont assuré l’existence éternelle des divinités en les nourrissant avec les pêches de l’immortalité. On dit que les immortels, résidant dans le palais de Xi Wangmu, célébreraient un banquet extravagant appelé «fête des pêches» sur terre en l’honneur de Xi Wangmu le 3ème jour du 3ème mois de pleine lune. Les immortels attendirent six mille ans avant de se réunir pour cette fête magnifique. Le pêcher prenait des feuilles une fois tous les mille ans et il fallait encore trois mille ans pour que le fruit mûrisse. Ainsi, une fois, les Huit Immortels ont traversé les mers pour assister au banquet. Mais ils étaient accompagnés, sans le savoir, de la femme cupide de l’un des Huit Immortels (l’histoire ne nous dit pas lequel, mais il s’agit probablement de Cao Guojiu)

JINCHAN…

…TENTE DE VOLER UNE PÊCHE ET DEVIENT UN CRAPAUD

Ainsi donc, alors qu’ils se rendaient à ce somptueux banquet, les Huit Immortels étaient sans le savoir accompagnés de la femme de l’un deux, probablement de Cao Guojiu, et dont la beauté n’avait d’égal que sa cupidité. En effet, celle-ci se cachait car son objectif véritable n’était pas d’accompagner son époux, mais de dérober l’une des pêches d’immortalité. Elle échoua dans sa quête et fut alors changée en crapaud en terme de punition. Liu Haichan, considéré comme la divinité taoïste de la santé et de la bonne fortune, est depuis accompagné de son mystérieux crapaud à trois pattes, le Chanchu Jinchan, qui est recouvert de pièces de monnaie (en lien avec la cupidité) et qui tient un écu dans sa bouche.

UN SYMBOLE DE BONNE FORTUNE…

Depuis lors, Jin Chan, que l’on trouve souvent sous l’appellation anglaise “Money Toad”, est en quelque sorte un charme, une amulette, de prospérité. C’est une créature mythique que l’on aurait souvent aperçue à la pleine lune roder autour de commerces qui ont ensuite reçu rapidement de bonnes nouvelles.

Le Jin Chu est généralement représenté comme une grenouille aux yeux rouges, des narines évasées et une seule patte arrière (pour un total de trois pattes), assis sur une pile de monnaie chinoise traditionnelle, avec une pièce de monnaie dans sa bouche. Sur son dos, il affiche souvent sept taches de diamant symbolisant la Grande Ourse, ou la Charrue, qui joue un rôle important dans l’astrologie chinoise. Il est souvent montré en compagnie de Liu Haichan, un célèbre alchimiste chinois du Xe siècle qui a appris le secret de l’immortalité du Chan Chu et est devenu un xian (mais ne fait pas parti du groupe des Huit, bien qu’il les ai côtoyés). En japonais, Liu Haichan est connu sous le nom de Gamma Sennin (le Sennin au crapaud).



















Origin of the Queen Mother of the West

The Queen Mother of the West ( 西王母 Xiwangmu ) is popularly called Auntie Queen Mother ( 王母娘娘 Wangmu Niangniang ), Granny of the West ( 西姥 Xilao ), Queen Mother ( 王母 Wangmu ), Golden Mother ( 金母元君 Jinmu Yaunjun ) and Golden Mother Primordial Sovereign ( 白玉龜台九靈太金母元君 Baiyu Guitai Jiuling Taizhen Jinmu Yuanjun ). Her complete names are 'Nine-Soul Supreme Perfect Golden Mother and Primordial Sovereign of the Jade Tortoise Platform' ( 太光九靈龜台金母元君 Taiguang Jiuling guitai Jinmu Yuanjun ), 'Nine-Phoenix Supreme Perfect Queen Mother of the West of the Jade Tortoise Platform', and 'Primordial Sovereign Golden Mother of the Supreme Numinous White Rays of the Tortoise Platform". The name 'Queen Mother of the West' was first seen in the Book of Mountains and Seas ( 山海經 Shanhai Jing ). West is the direction, and Queen Mother the name of the deity. The Queen Mother of the West is a condensation of the Subtlest Vital Breath of the Western Essence from the Vital Breath of Dao of the Original Chaos. The deity, surnamed Hou, is allocated the Western direction. The Intimate Biography of the Wu Emperor of the Han Dynasty says that 'when she entered a hall, the Queen Mother of the West wore bright gold ornaments, numinous cloud ribbons, a shadow-cutting sword, a supreme flower hair bun, a hat of supreme perfection, and black-brimmed phoenix-patterned shoes. She looked about thirty and was extremely beautiful." The Wu Emperor of Han accepted her instruction and orders with great respect. The figure of a human boy with tiger teeth and a cat's tail, mentioned in the Book of Mountains and Seas ( 山海經 Shanhai Jing ), was an envoy of the Queen Mother of the West and of the White Tiger spirit of the West, but was not the Queen Mother of the West herself.

Mistress of Female Immortals

As the ancestor of Female Immortals, the Queen Mother of the West lives in the Kunlun Mountains, in a city of one thousand miles with twelve jade mansions, green light halls, nine-storey primordial chambers, and purple and green elixir chambers. To the left is the Jade Lake, and to the right are the Green Mountains. According to the Jottings of Rarities and Miscellaneous Stories ( 博物志 Bowu Zhi ), there are peach trees by the Jade Lake which "bear fruit once every 3000 years". All women who have attained immortality in the three realms and ten directions, in Heaven or in the human world, are under the rule of the Queen Mother of the West.

Nourishing All Things

The Primordial Lord of Heaven ( 元始天尊 Yuanshi Tianzun ) granted the Queen Mother of the West the Register of the Tortoise Mountain's Nine Rays of the Original Unity of Heaven ( 方天元統龜山九光之籙 Fangtian Yuantong Guishan Jiuguang Zhi Lu ), in order to command all spirits and perfected saints, and put her in charge of the attendants of all heavens and the inspection of higher saints. The Queen Mother of the West and the Grandpa King of the East ( 東王公 Dongwang Gong ) are parents of the Yin and Yang Vital Breaths of Dao ( 道氣陰陽 Daoqi Yinyang ). They administer the two Vital Breaths together and nourish all things in Heaven and Earth. When the Yellow Emperor battled with the cruel Chiyou, who could cause wind and rain and puff out fog and smoke, the Queen Mother of the West sent the Mysterious Maiden of the Nine Heavens ( 九天玄女 Jiutian Xuannu ) to teach the Yellow Emperor the Strategy of the Three Palaces, Five Agents and Yin and Yang ( 三宮五意陰陽之略 Sangong Wuyi Yinyang Zhilue ), the Dipper Steps of Hidden Time and the Six Rens of Supreme Oneness ( 太乙遁甲六壬步斗之術 Taiyi Dunjia Liuren Budou Zhi Shu ), and the Writ of the Five Talismans and Five Victories of the Numinous Treasure ( 靈寶五符五勝之文 Lingbao Wufu Wusheng Wen ). Then the Yellow Emperor defeated Chiyou at middle Ji. After Yu Shun succeeded to the throne, the Queen Mother of the West sent envoys to grant him a white jade ring and a map, and Shun thus expanded the Yellow Emperor's nine prefectures to twelve perfectures.

Worship in Temples

Owing to the story of the Queen Mother of the West giving Emperor Wu big 3000-year peaches recorded in the Intimate Biography of Emperor Wu, the Queen Mother of the West's Peach Banquet ( 蟠桃會 Pantao Hui ) is well-known and popular among the people. The Queen Mother of the West, always seen as a symbol of longevity for Daoists and ordinary people, is the major divinity of the Golden Register Ritual for Prolonging Life ( 金籙延壽道場 Jinlu Yanshou Daochang ). On the Queen Mother of the West's holy birthday, the 3rd day of the 3rd lunar month or the 18th of the 7th month, Daoists, especially women, gather in temples to hold birthday celebration rituals for the Queen Mother of the West and to pray for their own health and longevity.

Belief in the Golden Mother

The Golden Mother is also called the Golden Mother of the Jasper Lake, or the Queen Mother of the West. She is frequently called Auntie Queen Mother among the common people.


The Queen Mother of the West is an important deity in ancient Chinese legends. She was first recorded in the Book of Mountains and Seas. In the Han Dynasty, she was promoted to a higher position and connected to Immortality beliefs. The Han Daoist Book of the Master of Huainanmentioned that Yi asked the Queen Mother of the West for the drug of Immortality. But after he got it, his wife Chang'e stole it. After Chang'e swallowed the medicine, she flew to the moon. This story explains why the Queen Mother of the West was closely connected to the belief in Immortality. The Queen Mother of the West and the King Father of the East ( 東王公 Dongwang Gong ), surrounded by flying winged-people, appear together in the Han copper mirror. This signifies that she had become a center for those who aspire to Fly to Immortality ( 羽化登仙 Yuhua Dengxian ).


The Queen Mother of the West holds a high position in Daoism. Her position got higher after the masses gave her new interpretations.


The Queen Mother of the West has always been an important deity since Daoism came into being. Ge Hong's Book of Pillow Secrets says that the highest deity is the Primordial Celestial King, i.e., the Perfected Pangu. He existed before the creation of Heaven and Earth. After that, he lived in the center of Heaven -- the Jade Capital Mountain. The Vital Breath of Dao contracted and formed another deity, the Primordial Holy Mother. The Fushang Emperor and the Queen Mother of the West were their descendants. In later times, the Highest Clarity tradition regarded her highly and produced Daoist registers related to her. The Collected Records of Immortals ( 集仙錄 Jixian Lu ) states that the Queen Mother of the West is the Nine-Soul Great Sublimity Golden Mother of the Tortoise Mountain ( 九靈太妙龜山金母 Jiuling Taimiao Guishan Jinmu ), and is also called the Great Void Ninefold Glory Golden Mother of the Tortoise Platform ( 太虛九光龜台金母元君 Taixu Jiuguang Guitai Jinmu Yuanjun ). She was born out of the Most Perfect Vital Breath of the Eastern Essence ( 先天西華至妙之氣 Xiantian Xihua Zhimiao Zhiqi ), and works together with the King Father of the East, who was born out of the Most Sublime Pre-Existent Vital Breath of the Western Essence ( 東華至真之氣 Donghua Zhizhen Zhiqi ), to manage the two vital breaths of yin and yang. She dwells at the capital Kunlun Mountain. The Primordial Celestial Emperor awarded her the Register of the Nine Glories of Turtle Mountain ( 方天元統龜山九光之籙 Fangtian Yuantong Guishan Jiuguang Zhilu ) and enabled her to summon all the spirits. All the female Immortals in Heaven and on Earth, in the Three Realms and Ten Directions are under her authority. So she is generally regarded as the leader of Female Immortals.


Belief in the Queen Mother of the West has lasted for two thousand years, and has spread all over China. Queen Mother temples and halls are very popular. There are many Queen Mother temples in Guangdong Province where other female Immortals are also enshrined. One of them is the Golden Flower Lady ( 金花夫人 Jinhua Furen ), who is in charge of childbirth. Many people worship her to pray for children. Belief in the Golden Flower Lady has now spread to Southeast Asia, following the flow of Chinese migrants. Since the Ming and Qing dynasties, belief in the Queen Mother of the West has changed somewhat among the common masses, with some people believing in the Unborn Venerable Mother ( 無生老母 Wusheng Laomu ) and regarding her as the highest goddess. This has influenced folk belief in the Queen Mother of the West, and led to the formation of other beliefs in some sects.


Belief in the Golden Mother has its own tradition in Taiwan. Its theogony is similar to that of Daoism. Belief in the Queen Mother of the West has split into two traditions since the Qing Dynasty; one is the Daoist tradition, the other is the folk tradition. The Daoist tradition retains her former position in Daoist theogony while the folk tradition is less systematic and it is not limited by Daoist theogony. The existence of Charity Halls ( 慈善堂 Cishantang ) all over Taiwan is a sign of the spread of Golden Mother beliefs in Taiwan.


According to the records of the Biography of Emperor Mu ( 穆天子傳 Mutianzi Zhuan ), people believe that the Heavenly Pool (Lake Tianchi) in Xinjiang is the Jasper Lake. So there are pilgrimages to Lake Tianchi to worship the Queen Mother of the West.

Ref:

http://en.daoinfo.org/wiki/The_Queen_Mother_of_the_West

https://fr.wikipedia.org/wiki/Xiwangmu


Liu Yuaming: Wudang taiji chuan

Démonstration de taiji chuan de Wudang lors du spectacle international des arts martiaux à Paris

https://www.pearvideo.com/video_1325272

Zhenwu

Aujourd'hui 3ème jour du 3ème mois lunaire: Anniversaire du guerrier mystérieux de wudangshan


Zhenwudadi (真武大帝, « Empereur Zhenwu ») ou Xuanwushangdi (玄武上帝, « Empereur Xuanwu ») est un dieu taoïste stellaire qui gouverne le ciel septentrional. Il a également une fonction militaire et est assimilé à l'Empereur du Nord Bei Di.

Comme beaucoup de divinités, sa naissance fut miraculeuse. Présenté comme le 82e avatar de Laozi, il serait né dans la famille royale du pays Sans désir ; sa mère le conçut dans un rêve où elle avalait le soleil, et le mit au monde à l'issue d'une grossesse exceptionnellement longue. Il abandonna son droit au trône pour se consacrer à l'ascèse sur le mont Wudang et devint immortel. L'Empereur de jade lui donna sa charge divine de gouverneur du ciel septentrional.


Les sept maisons astrales de Xuanwucomprennent le chariot de la Grande Ourse, appelé beidou (北斗) et l'astérisme nandou. Les astérismes dou ont une place particulière dans l'astrologie chinoise ancienne. On en distingue quatre, correspondant aux quatre orients, mais les deux réellement importants sont celui du sud, nandou (南斗) , situé dans le sagittaire, qui gouverne les naissances, et celui du nord, beidou, qui gouverne les décès. On prie Zhenwudadi, gouverneur du ciel septentrional et du chariot de la Grande Ourse, pour demander la longévité.


Le Nord est associé à l’eau ; le dieu est donc sollicité en cas d’inondation, mais aussi d’incendie. Sous les Ming, un temple de Zhenwudadi existait dans le palais impérial afin d’y solliciter la protection contre ces calamités.


Son anniversaire est le 3 du 3e mois lunaire.


Son nom d'origine, Xuanwu, est celui de l'ensemble des sept maisons astrales du nord dans le zodiaque chinois. C’est une combinaison de deux caractères : xuan(sombre) évoque le ciel ; wu, « militaire », vient du fait qu'on distingue dans les astérismesxuanwu la forme d’une tortue fantastique dont la carapace évoque une armure. Cette connotation n’est pas étrangère à la faveur que lui a accordée l’empereur Yongle des Ming qui l'appréciait comme dieu guerrier. Le caractère xuan fut par la suite changé pour ne pas enfreindre le tabou portant sur le nom de l’alchimiste divinisé Zhao Xuanlang (趙玄郎). On choisit pour le remplacer le caractère zhen, « véritable ».


La coutume voulait que les empereurs donnent un titre à leurs divinités de prédilection. Zhenwu reçut son titre d'empereur (dadi, « grand empereur ») en 1303 sous les dynastie Yuan.


L'empereur Yongle des Ming accorda sa faveur à Zhenwudadi. La divinité stellaire Wenchangdijun, dont le premier caractère peut se lire « littérature », avait été promu patron des lettrés et des examens impériauxpar les empereurs Tang et Song. L'administration impériale étant composée de deux catégories de fonctionnaires, civils et militaires, il était naturel qu'une autre divinité taoïste dont le nom comportait le caractère wu, « militaire », soit introduite au palais. Yongle ordonna que des oratoires consacrés à Zhenwudadi soient installés dans les administrations. En 1412, il décida la construction de temples sur le mont Wudang, siège de l'école taoïste Quanzhen du Sud depuis la dynastie Yuan. Plus de 200 000 soldats furent affectés à ce chantier sous la direction de Zhang Xin (張信), marquis de Longping (隆平).

Ref: https://fr.wikipedia.org/wiki/Zhenwudadi


Histoire du guerrier en image https://m.weibo.cn/2602402741/4229914229713274


mercredi 11 avril 2018

Wuwei et youwei selon le vieux maître Ren

Interview de Maitre Ren sur le Wuwei

Interview par Karine Martin, documentaire la Voie du Tao diffusée sur Arte

https://www.facebook.com/didier.rocton.9/videos/1612518432095594/



lundi 9 avril 2018

Équanimité du sage

Équanimité du sage:
«Par le charme de sa conversation, le Sage fait oublier aux siens les affres de la misère et les rend résignés. Par son ascendant moral, il fait oublier aux grands l’élévation de leur rang et les rend humbles. Il fraternise avec les petits, et converse avec les grands, donnant à chacun ce qu’il peut comprendre, et gardant le reste pour lui. Sans parler, il remplit son entourage de paix. Sans prêcher, il l’amende. Il ne dédaigne pas de demeurer par intervalles dans sa famille, pour y remplir son rôle de père et faire du bien aux siens. Simple, ferme, tranquille, il est étranger à toutes les préoccupations, et s’impose à tous. »

Ref: Zhuangzi 25.A (tr. Wieger)

故聖人,其窮也使家人忘其貧,其達也使王公忘其爵祿而化卑。其於物也,與之為娛矣;其於人也,樂物之通而保己焉。故或不言而飲人以和,與人並立而使人化。父子之宜,彼其乎歸居,而一閒其所施。其於人心者,若是其遠也

But the sagely man, when he is left in obscurity, causes the members of his family to forget their poverty; and, when he gets forward to a position of influence, causes kings and dukes to forget their rank and emoluments, and transforms them to be humble. With the inferior creatures, he shares their pleasures, and they enjoy themselves the more; with other men, he rejoices in the fellowship of the Dao, and preserves it in himself. Therefore though he may not speak, he gives them to drink of the harmony (of his spirit). Standing in association with them, he transforms them till they become in their feeling towards him as sons with a father. His wish is to return to the solitude of his own mind, and this is the effect of his occasional intercourse with them. So far-reaching is his influence on the minds of men.

(Ref: Zhuangzi, tr. Legge)